Ma vision d'une perte de temps
Lou | 5
| 7/14/2008
La normalité, c'est la totale conscience de la société dans laquelle on vit. Après, c'est juste une question de choix personnel . On peut s'y intégrer et accepter ses règles , qui évoluent sans cesse d'ailleurs et de notre fait puisque dans nos démocraties nous choisissons l'exécutif qui les fait évoluer, ou la refuser en se marginalisant ou la combattant. Tous les choix sont respectables et nous l'avons tous, le choix, c'est notre faculté d'etre humain par rapport aux autres espèces animales. Et ce choix, il nous faut l'assumer pleinement sous peine de ne jamais etre heureux.
la liberté c'est celle de choisir sa propre prison...
chacun voit son intérêt là ou il veut.
pour ma part je penses plutôt comme toi, je n'aime pas l'idée du travail comme source d'accomplissement. de ce fait il nous est difficile d'envisager le concept que tu décris. mais pouvons nous seulement survivre dans le monde d'aujourd'hui sans consacrer notre temps au travail ? c'est bien là toute la difficulté. à nous d'arriver à trouver le meilleur équilibre pour notre épanouissement personnel.
chacun voit son intérêt là ou il veut.
pour ma part je penses plutôt comme toi, je n'aime pas l'idée du travail comme source d'accomplissement. de ce fait il nous est difficile d'envisager le concept que tu décris. mais pouvons nous seulement survivre dans le monde d'aujourd'hui sans consacrer notre temps au travail ? c'est bien là toute la difficulté. à nous d'arriver à trouver le meilleur équilibre pour notre épanouissement personnel.
"Travail comme source d'accomplissement". Pour la plupart d'entre nous c'est seulement un moyen de s'intégrer dans la societé si on a choisit cette voie. Cependant d'autres ont la chance, l'opportunité, la volonté de faire un travail qu'ils aiment, qui les passionnent en minimisant l'aspect "moyen" décrit avant et dans ce cas il peut devenir une source d'accomplissement.
Je ne crois pas qu'il s'agisse toujours d'un choix justement, car il semble souvent que nous sommes tous condamnés à passer par là. Je dis : il semble, parce que c'est souvent une illusion. Il m'arrive souvent de trouver les choses absurdes parce que j'ai l'impression que cette illusion a du mal à fonctionner sur moi, je ne peux pas m'empêcher de voir au delà d'elle comme si elle était invisible à mes yeux (et à ceux de beaucoup d'autres sans doute également).
Mais effectivement on peut considérer que ce n'est pas de l'esclavage quand vraiment on a envie de faire ce qu'on fait au travail, quand on accomplit ce qu'on veut accomplir. Cependant c'est souvent le rythme de travail qui pose problème, là est le vrai esclavage. Bien sûr qu'on doit faire certains trucs obligatoire mais je ne crois pas que de travailler 12 heures par jour soit un rythme de vie. Si l'on n'était pas obligés d'avoir ces horaires fixes, ces contraintes liées au travail je pense qu'on pourrait envisager un épanouissement éventuel (encore que).
Les indiens d'Amazonie ne travaillent que deux heures par jour, chacun allant à ses occupations et le reste de la journée est consacrée à toutes les autres choses comme manger, la détente, l'amusement, le sexe même, l'hygiène, les rites, etc etc.
Le rythme imposé est vraiment invivable, le rythme qu'on nous impose pour aller travailler (ou même pour aller étudier d'ailleurs) n'est pas un rythme qui nous est naturel. Quand on est en vacances on laisse notre corps se réveiller à son rythme, on mange quand on a faim, on se laisse tranquille. Ce n'est pas normal de se lever très tôt si notre corps ne le veux pas. Ce n'est non plus pas normal de ne pas pouvoir manger à l'heure où on a faim et d'avoir une heure de table imposée et souvent minutée (je généralise mais c'est souvent comme ça).
On ne peut pas s'épanouir si ce qu'on nous impose est carrément contraire à ce que l'on est.
Moi qui aime vivre la nuit, qui déteste se lever tôt, qui mange ou pas à l'heure où ça me vient, qui a envie de tout essayer et de ne jamais faire les mêmes choses, qui déteste qu'on m'ordonne, et qui écoute à fond ses envies, je ne pourrai jamais m'épanouir dans un travail comme on le conçoit à l'heure actuelle dans notre société soit disant civilisée et j'ai du mal à croire que quiconque soit fait pour ça d'ailleurs.
Et puis après tout on ne vit que quelques dizaines d'années, après c'est fini y a plus rien, alors pourquoi passer ce temps si précieux à se contraindre, se forcer, s'obliger et presque pas de temps pour tout ce qu'on a envie de faire, ce dont on rêve et ce qui nous fait plaisir ? :)
Merci de vos commentaires en tout cas ;)
Mais effectivement on peut considérer que ce n'est pas de l'esclavage quand vraiment on a envie de faire ce qu'on fait au travail, quand on accomplit ce qu'on veut accomplir. Cependant c'est souvent le rythme de travail qui pose problème, là est le vrai esclavage. Bien sûr qu'on doit faire certains trucs obligatoire mais je ne crois pas que de travailler 12 heures par jour soit un rythme de vie. Si l'on n'était pas obligés d'avoir ces horaires fixes, ces contraintes liées au travail je pense qu'on pourrait envisager un épanouissement éventuel (encore que).
Les indiens d'Amazonie ne travaillent que deux heures par jour, chacun allant à ses occupations et le reste de la journée est consacrée à toutes les autres choses comme manger, la détente, l'amusement, le sexe même, l'hygiène, les rites, etc etc.
Le rythme imposé est vraiment invivable, le rythme qu'on nous impose pour aller travailler (ou même pour aller étudier d'ailleurs) n'est pas un rythme qui nous est naturel. Quand on est en vacances on laisse notre corps se réveiller à son rythme, on mange quand on a faim, on se laisse tranquille. Ce n'est pas normal de se lever très tôt si notre corps ne le veux pas. Ce n'est non plus pas normal de ne pas pouvoir manger à l'heure où on a faim et d'avoir une heure de table imposée et souvent minutée (je généralise mais c'est souvent comme ça).
On ne peut pas s'épanouir si ce qu'on nous impose est carrément contraire à ce que l'on est.
Moi qui aime vivre la nuit, qui déteste se lever tôt, qui mange ou pas à l'heure où ça me vient, qui a envie de tout essayer et de ne jamais faire les mêmes choses, qui déteste qu'on m'ordonne, et qui écoute à fond ses envies, je ne pourrai jamais m'épanouir dans un travail comme on le conçoit à l'heure actuelle dans notre société soit disant civilisée et j'ai du mal à croire que quiconque soit fait pour ça d'ailleurs.
Et puis après tout on ne vit que quelques dizaines d'années, après c'est fini y a plus rien, alors pourquoi passer ce temps si précieux à se contraindre, se forcer, s'obliger et presque pas de temps pour tout ce qu'on a envie de faire, ce dont on rêve et ce qui nous fait plaisir ? :)
Merci de vos commentaires en tout cas ;)
Je n'ai qu'une chose à dire... "Moi aussi" ! Ou plutôt moi non plus, je n'ai pas encore saisi pourquoi tant de gens allaient tous les jours faire un travail si dur, si triste...
Ces 2 dernières années, j'ai eu 4 heures de transport par jour aussi... Je me disais que c'était temporaire, qu'après ces 2 ans je passerais à autre chose. Mais quand je vois les gens qui m'entourent et dépensent 4 heures tous les jours dans les transports, pour honorer leur contrat A DUREE INDETERMINEE, je me demande vraiment ce qui les motive à continuer. (Indice : c'est rectangulaire, en papier, avec des chiffres dessus...)
Et j'ai peur qu'il y ait un moment dans la vie où l'on se dit "cessons de rêver, il faut bien ramener de l'argent, ça mérite bien que je sacrifie 10 heures par jour"
Ces 2 dernières années, j'ai eu 4 heures de transport par jour aussi... Je me disais que c'était temporaire, qu'après ces 2 ans je passerais à autre chose. Mais quand je vois les gens qui m'entourent et dépensent 4 heures tous les jours dans les transports, pour honorer leur contrat A DUREE INDETERMINEE, je me demande vraiment ce qui les motive à continuer. (Indice : c'est rectangulaire, en papier, avec des chiffres dessus...)
Et j'ai peur qu'il y ait un moment dans la vie où l'on se dit "cessons de rêver, il faut bien ramener de l'argent, ça mérite bien que je sacrifie 10 heures par jour"
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